À l’ère du numérique, il n’est pas rare de rencontrer des journalistes munis d’un enregistreur vocal, plutôt que d’un calepin et d’un stylo. Ces appareils ont su convaincre par leur facilité à enregistrer des propos qui sont ensuite retranscrits en texte pour un usage plus facile. Ainsi, la transcription audio en texte est de nos jours, une pratique très populaire. Elle s’effectue notamment grâce à des méthodes variées selon les besoins et les objectifs visés. Retrouvez dans cet article les méthodes de transcription les plus prisées.
Qu’est-ce que la transcription audio ?
Avant de parler des différentes façons de faire une transcription audio en texte, il convient de savoir ce qu’est une transcription audio. Ainsi, une transcription ou une retranscription audio en texte désigne l’action qui permet de transposer un fichier audio ou vidéo en fichier texte. Dans les faits, le professionnel écoute la bande sonore du média qui lui est transmis, et doit écrire ce qu’il entend, afin d’obtenir une version texte de ce qui a été dit sur la bande sonore. La transcription peut également via un logiciel de transcription audio.
Ce travail est exigeant et minutieux, il demande une grande concentration de la part du transcripteur. Le média peut contenir un enregistrement d’une ou plusieurs personnes, le résumé d’une conférence, d’une réunion de travail, ou encore de la musique ou un film.
Quels sont les types de transcription audio les plus utilisés ?
Il est à la charge du professionnel de capter ce qui passe sur le média afin de retranscrire le plus fidèlement possible ce qu’il aura entendu. Pour ce faire, son client peut exiger des règles à respecter. Selon ces dernières, le professionnel choisira une méthode de transcription.
La transcription intégrale
Si le client désire une retranscription intégrale de tout le contenu audio, le professionnel devra choisir une transcription intégrale. Dans ce type de retranscription, il faut travailler absolument tout le contenu. C’est pour cela que ce type de transcription est aussi appelé « le mot-à-mot ». Le transcripteur doit intégrer sur le support texte, tout ce qui a été dit. Cela inclut :
• les hésitations
• les répétitions
• les rires et les silences.
Les silences doivent en effet aussi être marqués dans la retranscription intégrale pour signaler un passage à vide. Le transcripteur doit livrer un texte qui ne doit pas être corrigé en l’état. Toutefois, le texte fourni ne doit pas non plus contenir de fautes d’orthographe. Une variante de ce type de transcription s’inscrit sous le nom de « transcription intégrale épurée ». Dans cette dernière, le professionnel doit supprimer tout bruit qui n’est pas utile à la compréhension de ce qui a été dit sur le média.
La transcription reformulée
Ce type de transcription peut être demandé par un client qui veut réutiliser de manière professionnelle le résultat. Encore appelé « transcription entretien », ce type de transcription évite les bruits inutiles (rires, hésitations, etc.). Le transcripteur doit toutefois se charger de corriger les erreurs de syntaxe à l’oral ou les mauvaises formulations de phrases. Il doit s’assurer que le texte obtenu est compréhensible. Ce dernier ne doit contenir ni faute d’orthographe, ni faute de grammaire, ni faute de conjugaison ou de syntaxe.
Ce type de rédaction demande un bon niveau rédactionnel et une connaissance linguistique perfectionnée. Cela pour transcrire le média en un texte fluide, succinct, compréhensible et agréable à lire.
La transcription synthétisée
Parmi les types de transcription les plus prisés, la transcription synthétisée est l’une des seules qui ne nécessitent pas de reprendre intégralement le contenu du média. Le professionnel doit certes écouter entièrement le média, mais il doit seulement en fournir un bref résumé. Celui-ci se résumera au nombre de mots demandés par son client. Ainsi, si une retranscription intégrale ou épurée peut s’étendre sur 20 à 25 pages pour un média donné, ce même média peut se restreindre sur 6 ou 8 pages pour une transcription synthétisée. En fonction de la demande du client, elle pourrait même tenir sur 4 pages.
Il faut retenir que plus le besoin nécessite une compression des informations, plus le tarif appliqué est élevé. En effet, le transcripteur doit faire preuve d’un esprit de synthèse et d’une maîtrise linguistique impeccable pour fournir ce genre de prestations.
Comment obtenir une bonne transcription audio ?
Le travail de transcripteur n’est pas réservé à tout le monde, bien que son exercice ne nécessite pas un diplôme ou une certification. L’intéressé doit seulement détenir une très bonne maîtrise de la langue dans laquelle il offre ses services. Cela afin de fournir un service de transcription de bonne qualité. Ainsi, pour obtenir une bonne transcription audio, vous devez confier votre média à un professionnel en langues. Les professionnels en langues exercent souvent leurs fonctions au sein de centres de langues ou évoluent en tant que free-lances.
Il faut que votre prestataire ait une bonne capacité d’écoute, ce que vous pourrez aisément vérifier lors de votre entrevue avec lui. Il faudra aussi qu’il puisse s’exprimer dans un langage correct afin de rejoindre les objectifs que vous lui fixerez. Demandez des professionnels avec la « Certification Voltaire » qui permet de justifier un très bon niveau de langue, et d’orthographe en langue française.
Si votre sujet est plutôt technique, n’hésitez pas à vérifier la connaissance du transcripteur sur le domaine concerné. De plus, il doit être capable de vous parler des outils avec lesquels il travaille pour vous fournir un résultat de qualité. Pour finir, n’oubliez pas de préciser vos critères de résultat pour que votre prestataire sache quelle méthode de transcription utiliser.